14 et 15 avril 2012 à Soye
Fidèles à nos habitudes, après 4h de route sans encombres, on butte sur une route barrée à 200 mètres du gîte ! Le lendemain, c’est la cohue devant Pourpevelle. On laisse les belges prendre un peu d’avance, et on part à la recherche d’anciennes mines en contrebas. De retour au gouffre, on atteint rapidement le bas du P40, puis on enchaîne les obstacles à notre vitesse d’escargot habituelle : passages aquatiques dans lesquels Nico déploie des trésors de souplesse pour éviter de se mouiller, gours remplis de guano de chauves-souris, pour enfin s’engouffrer dans une chatière interminable dans laquelle certains commencent à douter sérieusement des capacités du guide (Brice). Eric : ”tu t’doutes bien qu’en 20 ans de spéléo, j’aurais entendu parler d’une chatière pareille pour aller à la barrière blanche !”. Tandis que la moitié du groupe prend le chemin du retour, Nico, Florian et moi on fait une pointe pour confirmer, sans doute possible, notre position sur le plan. Malgré ça, Eric refusera obstinément d’entendre raison : ”mouais… j’demanderai à Vincent…”. Au retour, on manque de s’asphyxier dans les effluves méphitiques lâchées par un de nos compagnons en plein effort.
Bref, deuxième tentative d’atteindre le graal de Pourpevelle, et deuxième échec pour le CSM ! Heureusement, si on compare avec la course de 2009, on voit que le niveau s’améliore nettement !!!
Trou du dimanche : la baume de Gonvillars qui surplombe une verte prairie ceinturée de falaises boisées, à deux pas du gîte. Arrêt sur petite cascade au delà de laquelle on n’a plus pied; ça serait couillon de se faire emporter par le courant et d’être aspiré par le S1 !