24-25 Février 2018 à Savonnière en Perthois
Arrivée échelonnée entre 20 h le vendredi soir et 8 h le lendemain matin pour ce super-interclub à Savonnières. Le poulet-petit pois-carottes des premiers arrivants aura finalement eu du succès et nous aurons réussi à tout trimballer en un seul portage (avec diverses méthodes, dont l’intéressante technique fractionnée de Bertrand…).
Nous sommes finalement 18 (avec un invité surprise, Ret) pour la grosse journée du samedi, qui démarre avec un peu de retard mais voit se diriger vers l’Avenir et la Sonnette deux groupes d’une demi-douzaine de spéléos chacun, pendant que les derniers vont faire un tour dans la carrière.
Je fais partie du groupe Avenir, avec Robin, Domitille, Thibault, Noé et Julien. Petit coup de stress dans l’entrée de l’Avenir lorsqu’on nous annonce depuis l’extérieur que les kits auraient été intervertis! Finalement, après quelques échanges verbaux compliqués par l’ambiance sonore, nous avons confirmation que nous pouvons continuer tout en espérant toucher le fond.
Nos initiés s’en sortent sans grande difficulté et tout le monde (habitués du lieu comme nouveaux visiteurs) apprécie la magnifique salle terminale, dans laquelle nous faisons une pause avant de remonter vers la sortie. La désormais traditionnelle BDST nous attend y attend, aimablement déposée par le groupe carrière lors de son passage.
Nous retournons au refuge pour manger un morceau, et repartons en direction de la Sonnette, où étaient partis Yannick, Floriane, Bertrand, Antoine, Jocelyn et David. Nous croisons une partie du groupe en train de remonter et profitons de l’équipement qu’ils ont laissé en place pour atteindre rapidement le fond. Remontée sans incident et retour au squat pour le goûter. Nous sentons tous que rester assis trop longtemps sera fatal en terme de motivation pour le troisième trou (nommément la Besace). Nous nous décidons donc de nous remettre en route avant d’être refroidis.
La Besace est le gouffre le plus éloigné du refuge. Lorsque nous arrivons il reste juste un mini-kit devant l’entrée, signe que Thibault et Jocelyn sont très probablement toujours en train d’équiper à l’intérieur. La Besace est de loin aussi le plus arrosé de tous, et les paliers sont certes nombreux mais leur largeur les rend effectivement peu propices au stockage de spéléos…
Avant l’étroiture finale, Thibault et Jocelyn sont en train de lutter pour récupérer de la corde, mais il nous en manquera toujours une pour équiper le dernier ressaut… Dans une ambiance proche de celle d’un hammam, on épilogue plaisamment sur la cruelle (mais non moins récurrente) absence de cette dernière corde qui aurait permis d’atteindre le fond.
Il faudra finalement se résoudre à remonter et déséquiper car dimanche matin le temps sera compté. Le déséquipement du puits d’entrée me vaut une bonne douche, mais qu’importe car il y a la promesse de la reconstituante fondue savoyarde qui nous attendra au refuge. Sur le chemin du retour, nous croisons l’autre équipe qui est entre temps allée faire un tour dans l’Avenir et arrive à notre rencontre prendre des nouvelles.
La soirée est conviviale et tout le monde semble apprécier la fondue. Après dîner, un tour dans la carrière s’organise, cependant que les litres d’eau reçus dans le puits d’entrée de la Besace ont finalement raison de moi et que je dois me blottir dans mon duvet pour économiser mes dernières calories et recharger les batteries pour la journée du dimanche. Floriane tentera une apparemment spectaculaire reconstitution historique de techniques d’extraction à la pince de décoffrage avec la participation involontaire du pied de Thibault. Pour ceux qui s’inquiéteraient de son sort, la pince à décoffrer n’a pas été endommagée durant la démonstration (elle…).
Petite grasse matinée le lendemain alors que les voyageurs venus de loin et ceux qui ont un rendez-vous dans la journée doivent partir tôt. Deux groupes sont formées pour déséquiper l’Avenir et la Sonnette. Pendant que Bertrand et Jocelyn vont au premier, David, Noé et moi nous collons au second (où nous devrons finalement utiliser une sangle avec un tour mort pour avoir raison d’une virole récalcitrante dans la main courante d’entrée…).
Nous sommes en retard pour le déjeuner, mais Yannick s’étant occupé de la cuisine les pâtes carbonara sont prêtes peu de temps après notre arrivée au refuge et manifestement les bienvenues. Les autres coéquipiers ont déjà rangé une bonne partie du matériel. On termine de replier le bivouac et de nous assurer de n’avoir rien oublié, et le dernier convoi décolle en direction de la sortie. TPST entre 48 et quelques heures, selon les personnes et la manière dont on compte. Un week-end qui aura en tout cas permis de passer un bon moment tous ensemble et de faire découvrir l’ambiance de Savonnières à ceux qui ne connaissaient pas.
CR rédigé par Guitou
Participants :
– CSM 91: Eric, Julien, Noé, Guitou, Sven, Jocelyn, Bertrand, David
– SCSH 44 : Thibault C, Thibault T, Hélène, Sandrine
– ??? : Yannick, Floriane, Antoine
– ??? : Robin, Domitille
– Invité non spéléo : Ret
Gouffres équipés
La sonnette L’avenir La besace
TPST : Le weekend