50 ans de la FFS à Millau

8-20 mai 2013 à Millau

CR de Bobo :

Départ pour Millau, je consulte la météo et, je ne sais pourquoi, je décide de rester un peu plus longtemps au Puiselet en compagnie de Laurent et Eric et, là, bah, un premier signe : Mon baudrier refuse de me quitter..! J’envoie quelques textos, bon, allez, je pars samedi et puis non dimanche voire lundi voire mardi et pourquoi pas mercredi (trop beau Fontainebleau !) quand soudain un ultime sms de Florian retenti « ah mais là non pas possible on a prévu un superbe programme, arrive ! ». Je cours et manque presque de trébucher (enfin.. !), le plus dur c’est de parcourir seule les 7h30 de routes qui me séparent de Millau et comme personne ne dépend de moi..!Mais j’avoue Florian a assuré niveau organisation déjà, alors je me motive. J’arrive enfin près du camping et, bien sûr, c’est le seul qui n’existe pas dans mon gps mais ça va j’ai mon portable..! J’arrive enfin au parking quand soudain quelqu’un frappe à la fenêtre à l’heure du crime, j’hésite à sortir ma tête de la boîte à gant pour regarder : Un homme à capuche, ah l’aide !! Mais ça va je survie à cette première épreuve, Florian c’est pas drôle ..!! Qu’est-ce que ce tas de bâches ?? En regardant bien dessous, je découvre une jolie petite table et les copains qui ont eu la gentillesse de m’attendre et de préparer à manger (Quand on connaît les dons de Pierrot pour la cuisine on est plutôt content !). Mais quand vais-je monter la tente ? Bon un peu plus tard, on discute, on boit, le temps défile…Allez je m’y mets avec un coup de main toujours, je sais je sais ma tente est un peu galère à monter, c’est juste l’ancêtre de la tente de Florian! Allez au lit, il ne pleut pas ce soir profitons-en, si j’avais su…

Le lendemain matin, j’abandonne mon équipe pour partir faire de la visite de Puech Nègre avec Hervé et Yannick nos voisins de camping, l’un des plus vieux gouffres de Millau, espérons que je ne les ralentisse pas trop surtout quand on me dit que c’est un -400, « Juste une petite précision euh en fait j’ai toujours fait des -30 en 8h vous êtes sûrs sûrs de vouloir mourir aujourd’hui??! Bon apparemment oui ! » Florian est parti pour le deltaplane (euh c’est bien ça ??) et Pierrot, Yann et Bertrand partent faire de l’équipement de cavités. Le chemin est difficile à trouver et interdit d’accès, mais, avec la patience de mes 2 compagnons et le super GPS de Yannick, pas de soucis, nous tombons après quelques efforts sur un chien qui nous mène au gouffre, « ah ces spéléologues toujours à abandonner leur chien près des trous…enfin bien pratique au final ! Allez Adieu toutou et sans doute pas à bientôt ! »

Nous descendons dans le boyau qui nous mène à une succession de puits et de méandres concrétionnés, nous rencontrons quelques spéléologues et je teste mon descendeur régulièrement au cas où il me lâche, désolé les copains mais mieux vaut toujours un double voir un triple contrôle, déformation professionnelle !! Et quel magnifique équipement à l’exception de quelques monopoints dans lesquelles les longes ne veulent plus se défaire et qui permet de revoir les conversions en direct ! Et là soudain un nœud (connais pas encore les noms !) apparaît en plein milieu d’une corde au-dessus du P45, là pause réflexion d’environ 10 min (l’un de mes records surtout en plein vide !). Mais à quoi peut donc bien servir ce nœud, l’ai-je appris lors d’une de mes expéditions, ou dans mon manuel technique? Mais non, je vais devoir le franchir un peu comme je peux. Au final appel à un ami : « Euh…Yannick?? Ah toi non plus tu ne le sais pas, au secours !! ». Bon courage, on va se hisser comme on peut jusqu’à la tête de puits bien sûr avec une petite lumière tamisée, c’est mieux ! Allez c’est parti pour le puit, j’arrive Hervé ! Et, là, rencontre avec quelques spéléos, « Mais non mais ta longe il faut pas la mettre au milieu, et puis c’est quoi ce MAVC et puis le frein sur le descendeur c’est dans ce sens et la pédale.. Euh…tu viens d’où ? Ah, une parisienne, normal, tu pratiques pas souvent ! »Promis je n’ai pas divulguer le nom de mon club ! Bon, c’est juste le 5ème spéléo qui me dit ça, mais d’abord je fais ce que je veux, de toute façon, nous les spéléos parisiens, on est les meilleurs!!

On continue encore un peu mais le temps défile, on ne fera pas le P20, dommage, je ne suis pas pressé de remonter le P45 ! Les copains ont eu la gentillesse de me confectionner une double pédale, je prends mon courage à 2 mains et j’y vais, sans éteindre ma lampe, le puit est tellement large ! Yannick m’attend en haut, c’est rassurant, surtout avec ce plein vide et ce joli nœud, on évite le balancier et c’est fini !! Bon maintenant je veux bien faire tous les mini puits que vous voulez et quelque soit le temps!!

Nous enchaînons les puits jusqu’à la surface, mes nouveaux copains sont supers cools ! Allez sûr je peux pas voyager dans le coffre, il est super grand pourtant et il fait frooooiiiiid.. ! De retour au camping, on décide de faire une petite pause mais, au final, on s’attarde et on squatte la tente de Yannick et André ! J’ai faim ! Une douche, un repas et au lit !

Faut se lever tôt, « Debout Amélie, ta tente elle s’est pliée !! », «Mmm, laissez moi dormir, il est que 11h, je m’en fiche je sortirai pas, votre blague elle est pas drôle ! » Mais non c’est bien la pluie qui l’a démontée et la crue commence à se faire sentir, je dois sortir en urgence si je ne veux pas rester bloquer pendant des jours sans réserve ! Ce sera journée pluie. Yann, Florian et Pierrot iront battre le record de tyrolienne à 110km/h, Bertrand restera dans sa tente et moi j’hésiterais : Shopping ou visite de la cave de roquefort avec Yannick et Hervé ? Finalement shopping histoire de pas trop m’éloigner de Bertrand, aïe ça fait 5 minutes que je suis partie quand mon téléphone retenti « Il faut ramener la baguette avant midi, tu as 5 minutes ! ». Bon bah tant pis pour le shopping, dommage c’est joli Millau, snif ! Mais bon contente qu’ils soient de retour, on fera une petite randonnée « facile et familiale » tout de même, bon juste on se trompe pour un joli parcours sportif dans des herbes de 2m bien humide, puis on bifurque vers un autre chemin bien boueux et glissant avec un joli passage sur corde, des minis falaises et des chiens de chasse abandonnés dans une jolie demeure troglodytique, tout cela avec le chien de Pierrot qui adore un peu trop le vide à mon goût.. ! Désolé les copains j’avais choisi une rando enfant pourtant !!

Le lendemain, second gouffre à -300 avec Yann et Florian, je compte sur vous ! L’équipement plein vent est difficile, Yann me refait ma pédale et me propose un pantin, un des miracles de la spéléologie, merci! C’est parti, nous attachons le chien au bord du gouffre comme tout bon spéléologue et c’est parti !!Enchaînement de puits avec une petite astuce de Florian qui s’avérera bien efficace, j’ai pourtant tout fait pour l’éviter au départ « Mince Florian, euh y’a une mouche là-bas, quoi y’en a pas en spéléo ?? Ah mince ! T’es sûr, hein, tu veux pas passer devant, ce sera mieux pour m’assurer.. !? « NON, JE T’AI DIT, LA CLEF COMPLETE, C’EST INTERDIT EN SPELEO!! » Bon ok ok, dit comme ça.. ! » Je ferai tout pour le devancer de quelques minutes et faire ma clef discrètement mais mission impossible, c’est Florian quand même… !». On arrive au fameux puit tant redouté, eh là je dois passer en premier, euh bon là je prends la double vérification, désolé mais y’a prescription..!! Je descends très très très très très lentement, admire de superbes concrétions puis tout s’élargit et c’est la nuit noire, un puit énorme où l’on ne voit plus les parois, je ne peux que me fier à la vitesse de mon descendeur enfin vitesse.. Et là un monstre apparaît ! (J’avoue pas très rassurant tout ça, prochain investissement une Scurion, au final, vaut peut être mieux voir.. !). Enfin j’attend le nœud en bout de corde ça y est je suis arrivé vivante ! J’imagine déjà le retour, bah au pire on creusera, hein.. ! Les copains me rejoignent et on se dirige dans la boue vers la première vire à équiper pour le lac. Yann en profite pour me faire réviser les nœuds, bon je ne les testerai pas aujourd’hui, non mais pas pour toi Yann..! J’attendrais patiemment que les copains équipent avec mon bonnet lutin géant, encore un bon conseil de Florian, c’est fou ce que c’est agréable. Mais soudain j’entends un bruit sourd puis un long silence.. ! Fausse alerte, je réentends discuter, tout va bien! Aller demi-tour ça paraît trop dangereux à équiper et tellement boueux, en fait je suis contente de pas l’avoir passée cette vire !! On redescend le toboggan bien boueux avec Yann pendant que Florian déséquipe, et là en bas du puit on prie pour qu’un suisse passe avec une Scurion mais rien à faire on ne verra pas ce superbe puit (bon, c’est peut être mieux !). On continue tous les 3 dans une salle immense, on se perd un peu beaucoup, on découvre de superbes concrétions et on rejoint ce que l’on croit être la seconde vire, cette fois c’est Yann qui s’y risque « Euh… vous êtes sûr que ça vaut le coup, ils ont pas l’air bien sûrs vos points.. ! » : Des pierres qui s’éboulent, Yann qui ne répond plus, les plaquettes qui tremblent, « Yann, s’il te plaît, remonte.. ! ». Au bout de minutes interminables, il réapparaît, on n’équipera pas non plus et encore tant mieux! Florian tente encore deux trous, toujours pas les bons mais pourquoi tous ces spits ? Nous ne le saurons sans doute jamais.. Aller objectif non atteint pour les copains mais pour moi, si ! Maintenant il faut remonter ce puit.. Enfin, avec le pantin, ce sera beaucoup beaucoup plus facile et rassurant et puis j’ai la lampe de Yann en point de mire ! Arrivé ! Florian nous rejoint et on remonte, bon j’ai un peu de mal à trouver la bonne technique du pantin, pourquoi je coince toujours mon pied se retrouve toujours au-dessus de ma tête, il doit y avoir une technique que je ne maîtrise pas… les copains se refroidissent et nous avons peur pour le chien. Florian nous dépasse et continuera seul mais les passages sont difficiles à passer seul avec un kit, l’union fait la force et vive les oppositions! On sort de nuit un peu fatigué mais ça va Yann a assuré, le chien est là et Florian a chauffé la voiture et mis de la musique, j’en profite pour squatter le coffre avec le chien, quand on a froid on compte pas et merci Florian!!Allez on range et on rentre, j’ai faim, à manger !! Bertrand rentre de sa conférence, mais voilà on a faim et pas de dessert : C’est arrangé, des œufs, du lait, du vieux pain qui trainait sous la table depuis 8 jours, ça va nous faire un bon dessert ça ah là là on a bien failli le perdre ce pain !! On discute et au lit !

Après une journée cool sur rivière souterraine et ancienne fromagerie !! Tous ensemble ! Enfin, moi je fais celle qui se perd, j’aurai bien profité des rayons du soleil mais je ne me cache pas assez bien, pitié.. ! Bon au final, je ne regrette pas !! « Ah un passage aquatique.. ! Qui se lance ?? Non moi je vous laisse tester, je suis moins grande, non non pas honneur aux filles, c’est gentil.. ! » J’ai bien fait, Yannick s’avance dans l’immensité aquatique et trouve le bon chemin, une devise en spéléo toujours être la dernière, ça évite les surprises.. ! Ah, mais non ça n’est pas pour ça que je bas les records de TPST promis !!

On enchaîne les vires aquatiques au dessus d’une magnifique rivière puis on passe un petit puit, bien sûr tout le monde regarde mes exploits et du coup bien sûr je loupe la moitié de mes gestes, des mouches SVP !! On continue avec une sorte de pont de singe, sur le dos, le ventre, les pieds dans l’eau, bref chacun essaie de remporter le concours de l’originalité, être le plus original et surtout de pas finir à l’eau!! On fini sur un chaos où nous cherchons la suite que nous ne trouverons pas, il faudra rentrer pour la conférence de Yannick. Par chance, c’est le bon jour, le lendemain l’eau aura remontée et une équipe se retrouvera bloquée ! Bref superbe journée dans la bonne humeur générale!

Le lendemain, c’est congrès. On en profite pour faire le tour des stands, discuter et aller voir de superbes films sur la spéléo… Une expo photo montre tous les clubs spéléo d’Europe, c’est marrant les différences! Puis tour des stands de nourriture, trop bon ! Bertrand a l’idée de remplacer l’assiette par un verre, « alors alors vont-ils mordre à l’hameçon ?? Et oui, bravo Bertrand bon finalement je vais peut-être prendre tenter.. ! Mais.. ça marche ! » On continue la soirée « tout à volonté ». D’abord, boisson et gâteaux apéritifs à volonté, on avait pourtant du retard ! On croise les copains du SCASSE, ils ont du squatter un terrain de rugby mais ça va, pour ce soir, ils ont ce qu’il faut ! Puis reapéritif stand à volonté, puis bar à volonté (Pierrot le chien pas dans les bars, et Pierrot t’as trop de copains, c’est pas bon pour le service, bref Pierrot quittera le bar et le bénévolat avant l’heure, sacré Pierrot.. !), puis Ricard à volonté. Puis gâteau mais là pas à volonté enfin on nous donne quand même 2 tickets gratuits.. ! Et concert à volonté qui sera bien prolongé par les copains, la volonté ça aide..!! Puis le videur qui nous redonne une bouteille à 4h du mat, bref même sans être alcoolique.. ! Une super soirée, tellement qu’on veut la prolonger en se faisant bloquer nos voitures et dire que Bertrand nous disait qu’on sortirait sans soucis. Le problème c’est que les copains ne sont pas vraiment en état d’escalader une grille et de marcher jusqu’au camping, je me vois mal les porter non pas que je marche pas droit… ! Bertrand arrête, le portail, il t’a rien fait ! Yann et Florian ronflent déjà comme des loires à l’arrière de la Twingo, je tairai volontairement la raison et je ne raconterai même pas ce que Bertrand avait prévu de placer dans leur tente.. ! Au final on arrive à trouver la sortie secondaire, ça valait vraiment le coup de fermer le portail franchement, bon j’espère qu’il n’y aura pas de contrôle.. ! Et là blocage de portail au camping, enfin suffit juste de passer la main pour ouvrir le verrou, vive la sécurité enfant !! Ah tiens un problème surgit, Florian notre Grand Electeur doit voter demain mais sa voiture est resté sur place, comment va-t-il faire, j’espère qu’il va se réveiller, enfin désolé mais, à ce moment là, je suis contente de ne pas avoir insisté pour prendre sa place, c’est pas moi qui pourrait le réveiller après 2h de sommeil, mais ça va il a géré !!

Une seconde journée Film et expo en attendant que Florian revienne du vote, les copains choisissent les conférences, j’irai passé la journée aux films, il fait chaud et on a des superbes sièges ! Mais à croire que tous les spéléos de France ont eu la même idée, au final plus de place sur les sièges ni dans les conférences d’ailleurs, Yann et Bertrand n’ont même pas pu entrer à la conférence! Je revois une seconde fois le film du « crocodile jaune », mon film préféré ou « quand un biologiste se sert d’un spéléo pour attraper un croco géant sans aucune formation !! », un film sur la spéléoplongée, le secourisme, et comment nos ancêtres réalisaient des dessins animés sur des os de mammouths, on arrête pas le progrès ! On se rejoint tous l’après-midi et on termine la soirée sur un superbe diaporama 3D, équipés de nos superbes lunettes, c’est magnifique !!Snif, l’une de nos dernières soirées.. !

Aller un petit détour par la visiter la grotte avec Florian, Yann et Hervé, je me lève la première et oui , je veux profiter visite de la grotte avant de partir et nous devons tout ranger avant! Mais je n’ose pas réveiller Florian, le spécialiste du réveil, qui ne manquera pas de me le faire remarquer, eh ouais je me suis réveillé avant toi.. ! On y va et Hervé nous rejoindra mais pas Bertrand, j’en étais sûre, en passant par le congrès, un conseil ne jamais laisser Bertrand seul dans un congrès… ! En même temps, il devait trouver un taxi à cause du choix cornélien qu’il avait fait en 2 secondes entre la grotte et Pierrot, difficile décision, finalement ce ne fût ni l’un ni l’autre.. Une superbe grotte et une guide super intéressante, un site à visiter !

Et ça y est c’est le départ.. bon ça va on se retrouvera avec Yann et Florian sur une aire d’autoroute, et dire que je voulais retarder mon arrivée.. ! Malgré la pluie et les conditions de vie un peu difficile un excellent séjour et des supers souvenirs, un conseil pour une semaine ne jamais partir en camping. Merci à tout le monde et en particulier à l’organisateur (vous connaissez mon pouvoir de délégation !) pour cette superbe semaine !!

Participants : Florian, Brice, Mona-Luiza, Pierrot, Carx, Gwen, Yann (USF), Gaëlle (USF), Bébert, Bobo, Alexis (initié), Julien (initié), Cédric (initié), Flo (initiée), Jé (initié)
Camping : Larribal

Equipier de Club 2013

27-28 avril 2013 à Montrond-le-Château

CR de Lolo (cadre) :

Samedi matin : La cuisine se transforme doucement en champ de bataille, entre ceux qui émerge en se demandant pour quelle raison étrange il se retrouve a à peine dix heures du mat dans cette cuisine mal chauffer et ceux qui surexciter, sont déjà en tenue de combat et qui tente de déjouer le drame qui se passe ici à savoir : on est plus dans le tempo.

Une clope,

Un café,

Eric nous pousse son éternelle ritournelle que tout membre actif du club connait sur le bout des doigts et; oh ! Miracle ça marche un peu et les équipes se mettent lentement (voir très lentement) en mouvement en direction des différents gouffres programmer la veille.

Mes deux stagiaires et moi-même empruntons la voiture de Florain et nous voilà parti. Au bout de quelques centaines de mètres Ludovic commence à émettre des doutes sur notre GPS. En effet ce dernier ne parle pas français et comble de l’horreur il parle visiblement anglais. Il tente alors de se remémorer les cours d’anglais qu’il n’a pas sécher mais rien n’y fait il ne comprend rien !!! Et là c’est le drame (c’est lui le copilote).

Un débat s’engage alors sur l’utilité quand on est roumaine de parler en anglais à un téléphone sud-coréen pour trouver un point situé en France.(il doit y avoir une logique là-dedans) laissant mes stagiaires polémiquer sur le sujet j’en profite pour élaborer une stratégie sur le comment et à quelle sauce je vais les mangé.

Le gouffre étant plutôt facile il va falloir que je leurs complique la vie. J’opte donc pour équipement sans utilisation des broches et avec un maximum de deenema. Ni l’un ni l’autre ne maitre le sujet et la veille j’en ai pris plein en cachette (j’adore les surprises).

Apres une courte marche d’approche nous arrivons à l’entrée du gouffre, Ludovic étant un parfait gentleman il laisse Maria commencer.

Le temps ne se prêtant pas au bronzage j’abrège l’équipement du premier puits pour que l’on soit tous au chaud, puis les choses ce corse pose de dev et réglages au programme.

Arrivé en bas des puits je les laisse prendre la mauvaise route (après tout on a bien le temps de faire du tourisme).on rampe sur quelque mètres pour arriver dans une salle magnifique en haut du P30.ici maria fait une découverte ; Ludovic a un super appareil photo (elle va en user et en abuser pendant toute la sortie).

Nous repassons le ramping et trouvons le passage menant à l’escalade. Ludovic commence l’équipement de la vire, les spits en état ne sont pas légion mais ce n’est pas grave nous commençons et après trois spits l’un d’eux me pète à la gueule (normal).

Plus de peur que de mal, nous continuons et là Ludovic nous montre comment dévisser l’amarrage sur lequel on est longer ce qui me rappelle que les stagiaires ont souvent des tendances suicidaire (c’est du vécu), il faut que je reste vigilant.

Sur ce nous arrivons à un endroit assez confortable pour casser la croute.

Apres un rapide encas nous repartons et c’est Maria qui si colle. Un petit passage bas amène à la suite de la vire. Le début est assez facile mais ça ne dure pas, nous arrivons à un passable ou il faut allez chercher un point qui oblige la personne qui équipe à se mettre en équilibre instable au-dessus du vide (chaleur).là Maria nous montres comment monter sa poignée à l’envers, ce qui me rappelle que les stagiaires ont souvent des tendances très suicidaire (c’est toujours du vécu).il faut que je reste très vigilant.

Ludovic reprend les commandes et nous amène au fond du méandre, nous sommes en haut du dernier P30 mais Ludovic descend pour voir mais il est déjà tard et nous devons rebrousser chemin la mort dans l’âme.

Ludovic commence à déséquiper et arrive au passage ou Maria a eu quelque souci.

En bon sadique que je suis-je le laisse suer sang et eau puis sécher comme il se doit. Au bout de cinq minutes je lui donne les conseils dont il a besoin pour se sortir d’affaire et nous poursuivons notre progression vers la sortie. Maria prend la tête du groupe jusqu’à la fin du méandre ou Ludovic la remplace jusqu’à la sortie.

A la sortie un mélange de pluie et de neige fondue nous attend, nous nous déséquipons vite fait. La route du retour ce fait sans problème particulier mais en arrivant au gite une surprise nous attend … Eric à lâchement abandonné une équipe sans possibilité de retour (le vilain il a dut faire une marche arrière avec le minibus).

Bref le minibus est en panne d’éclairage (comment il a fait pour bousiller les phares en faisant une marche arrière la question reste à élucider). Eric donc prend la voiture de Florian pour aller chercher l’équipe restante et les retrouvera congeler mais vivants.

FIN


CR de Brice :

Le froid, la pluie, et même la neige, la météo ne nous aura rien épargné ; mais on s’en balance, parce que le pendule de Vauvougier valait bien on bon rhume !

Une fois n’est pas coutume : Florian nous récupère vendredi soir avec trois heures de retard, tout content d’avoir enfin pu boucler ses dossiers avant ses trois semaines de vacances. Quand on arrive à Montrond-le-Château, bien sûr rien n’est prêt pour le lendemain : les autres nous attendent bien sagement pour choisir les gouffres, préparer les kits et la bouffe ! Les équipes sont créées rapidement : Linda et moi on ira à Vauvougier avec Guillaume; pour Maria-Luiza et Ludovic, direction Ouzène avec Lolo; et enfin Florian et Chad iront se faire le Brizon, qu’Eric affectionne particulièrement… Ce qui est particulièrement pète-couille avec le stage équipier, c’est qu’on doit absolument se passer de la fiche d’équipement pour préparer les kits, et se baser uniquement sur la topo pour choisir les cordes et prévoir les moustifs. Allez on verra bien, on prend une 63m et 20 moustifs pour le puits d’entrée. Pour les puits suivants, des C20 et C30 devraient faire l’affaire, avec les quelques moustifs et AS qui restent (les autres équipes ont déjà fait la razzia sur les amarrages).

Le porche de Vauvougier

Couchés à 4h, réveillés vers 9h30 par le président qui scande mécaniquement son traditionnel ”allez messieurs-dames, on se réveille !”. Le minibus nous largue à côté du champ qui mène à Vauvougier avant de filer au Brizon. Dès notre arrivée sous le porche, je m’étonne qu’on n’ait pas encore mis ce superbe gouffre au programme d’une sortie club. Comme au Jérusalem, un petit ruisseau coule entre les blocs détachés de la paroi et se jette dans le puits d’entrée, largement plus impressionnant qu’au Jéru. J’attaque l’équipement par la rive droite, d’une part parce qu’il y a des broches, mais surtout parce que la vire plein pot a l’air de nous éloigner de la cascade. Quand on est formé sur les méga-vires du Puiselet, l’équipement de celle-ci, ni trop lâche ni trop tendue, se fait les doigts dans le nez. Arrivé à la tête de puits, première erreur : ne pas utiliser de plaquette tuilée en plafond, mais un AS avec deux oreilles. Derrière le becquet et deux mètres plus bas, il y a deux belles broches pour un frac, mais Guillaume suggère de mettre une dev … effectivement ça le fait bien !

Brumisateur géant

Jusqu’ici tout va bien, et il s’agit maintenant de descendre dans une grosse cannelure jusqu’à … jusqu’à quoi en fait ? Les infos collectées en douce hier soir sont assez sibyllines : ”passer sous la cascade”, ”équiper une vire (descendante ?) pour traverser le puits”, ”faire un pendule de malade pour atteindre une galerie en hauteur” … OK tout ça, mais dans quel ordre ?!? Voilà l’état de mes réflexions lorsque la cavité me rappelle brusquement à la réalité : en haut, la petite cascadelle qui se jette dans le puits n’avait pas l’air bien méchante, mais vingt mètres plus bas, c’est une autre affaire. Les gouttelettes pulvérisées forment un brumisateur géant qui ne tarde pas à me tremper complètement. Une chose est sûre, c’est pas par là ! Je vois bien une série de spits à gauche de la paroi (la fameuse ”vire pour traverser le puits”), mais ce n’est sûrement pas l’équipement hors-crue qu’on recherche ! Allez conversion, on remonte ! Dix mètres plus haut, je me trouve nez-à-nez avec deux splits… un frac ? On tente l’option pendule ? Mais vers où ? Installons déjà le frac, on verra bien après ! Je reprends la descente et finis par me retrouver deux ou trois mètres plus à gauche, mais toujours sous les attaques du brumisateur géant. Comment penduler ici, la roche est lisse et ça va frotter, là-haut !? Et avec ces putains de lunettes, couvertes de goutes d’eau et de buée, impossible de repérer quoi que ce soit à plus de cinq mètres !

Pendule sous les embruns

Je finis quand même par repérer un bout de nouille qui pendouille cinq-six mètres à ma gauche, derrière un becquet qui semble cacher un renfoncement du puits. Et si c’était ça, mon objectif ? En tout cas, impossible de l’atteindre d’ici, à moins d’équiper la vire et de terminer glacé jusqu’aux os. Deuxième conversion, le salut se trouve forcément au-dessus ! L’évidence s’impose 15 mètres plus haut : à la naissance d’une faille sur la gauche, deux broches trépignent d’impatience pour que je fractionne dessus. Comme dans un jeu vidéo, la descente s’enchaine ensuite parfaitement : je me retrouve plein vide, pas de frottement possible, à droite le ressaut où tombe la cascade, à gauche le bout de nouille. Tilt ! Pendule ! Sensation formidable, que de se balancer dans le vide, faiblement d’abord, puis avec une amplitude grandissante, de se propulser sur le bord du ressaut pour fendre la brume et l’obscurité comme un spiderman des ténèbres, et enfin de s’agripper tant bien que mal à ce bout de nouille prêt à s’échapper de vos mains à la moindre défaillance ! Cramponné au rocher tel un marin enchainé à la proue de son navire en pleine tempête, le visage (et les lunettes !) rincés par les embruns, on peut enfin souffler, rugir même, dans le vacarme de la cascade, pour savourer sa victoire sur les éléments indomptables !

Raboutage plein vide

Dernière difficulté avant que je passe la main : rabouter la C63 à ce niveau, et équiper la galerie ascendante (déjà équipée en fixe) jusqu’à ce qu’on soit en sécurité. Guillaume et Linda me rejoignent, et c’est déjà l’heure du repas. Linda reprend l’équipement du puits du pendule, tandis que je commence déjà à me refroidir. Au milieu du puits, il faut rabouter car j’ai utilisé la bonne corde pour terminer l’équipement de la galerie remontante après le pendule. Linda n’étant pas super à l’aise avec les passages de noeud, elle se sèche et se coince à son niveau… qu’à cela ne tienne, Guillaume sort sa corde d’intervention et descend jusqu’à elle pour l’aider. Pendant ce temps je me suis sérieusement refroidi et je commence même à grelotter légèrement … vivement un peu d’activité ! Linda pendule au milieu du puits pour enchainer l’équipement, suivi par Guillaume. Comme je ne trouve pas d’endroit tranquille et sûr pour aller me soulager, je finis par descendre en bas du puits du pendule, qui vaut le détour : une haute galerie inclinée, au sol percé par un chenal étroit et profond, et couvert de crottes de chauves-souris. Le retour auprès de mes coéquipiers confirme la présence de chiroptères : un grand rhinolophe sommeille à côté de Linda en train d’équiper. Bah ouais mon pote, y a pu d’saison, reste hiberner ici au chaud ! 17h, il est temps de faire demi-tour pour être à l’heure au gîte. Je déséquipe rapidement les cordes de Linda, prends un petit remontant, enquille la remontée du puits d’entrée, et me retrouve rapidement sur la vire, après quelques veines tentatives de prendre des photos de la cascade et de Mon Premier Pendule.

Il neige, et j’ai froid !

J’attends dix minutes, vingt minutes … ça traine drôlement en dessous, donc je décide d’aller aux nouvelles des autres, dans le pré à côté du gouffre. Première nouvelle : il neige !!! Deuxième nouvelle, Eric m’a laissé un message me disant qu’il nous attendra jusqu’à 19h dans le chemin longeant le pré, et il est … 18h55 ! Petit sprint avec tout le matos, ouf, le minibus ronronne toujours au bout du chemin, mais Eric doit partir pour récupérer les autres aux Ordons… Les Ordons ? Ces héros auraient donc enchainé deux gouffres dans la journée ?!? J’estime que Linda en a encore pour 30 minutes, on se donne donc rendez-vous ici-même dans 45 minutes, et je retourne me poster sur mon perchoir, au début de la vire. Là-bas, la situation a évolué : Guillaume a atteint la vire, et m’explique que Linda a fait un refus devant le déséquipement du pendule. C’est donc lui qui s’en est occupé, mais elle se charge du reste; à son rythme. Après un certain temps, je commence à sentir à nouveau les morsures du froid, donc je décide de me déséquiper et enfiler des vêtements chauds. Impossible de me réchauffer complètement, je vais devoir encore attendre un bon bout de temps à moitié grelottant, parmi la neige froide, l’eau glaciale, le vide obscur et rigoureux, tout est froid autour de moi, j’ai FROID !

Le minibus a disparu !

Alors que la nuit commence à tomber, c’est la délivrance (enfin, croit-on !). On charge les sacs et on décolle, direction le minibus qui normalement nous attend bien sagement, un peu plus loin sur le chemin. Mais point de minibus à l’horizon, le moustachu nous aurait-il abandonné à notre sort ? Impossible, il a du se passer quelque chose… Une chose est sûre, il ne faut pas rester ici, il faut s’activer pour éviter l’hypothermie dans ce climat hivernal printanier rigoureux ! Combien de kilomètres fera-t-on dans la neige et la nuit tombante ? Trop, c’est sûr ! L’onglée me guette, Linda ralentit l’allure, on se fait du mal en pensant à l’énorme poêle à bois du gîte, dans lequel on plongerait bien toutes entières nos mains congelées ! Un bruit de moteur, la lumière des phares à travers la lisière de la forêt. Hallucinations, ou bien une voiture qui s’approche ? C’est Florian, parti à notre recherche dès le retour d’Eric, sans GPS, sans carte, sachant à peine où on se trouvait !!! Grâce te soit rendue, ça fait déjà deux fois que tu me tires du pétrin !!! Pas le temps de s’éterniser, on entasse pêle-mêle la valise “Linda” et le sac “Guillaume” dans le coffre avec les kits d’équipement, et on file au bercail, le chauffage à fond dans la fidèle 306.

Maelström au Brizon ?

Explications de tout ce bazar ambiant : l’éclairage du minibus étant tombé H.S. pendant qu’Eric nous attendait, il a du rentrer en catastrophe à Montrond avant que la nuit tombe. On s’est raté à un quart d’heure prêt… Les “héros” Chad et Florian n’ont pas fait deux gouffres comme je l’avais d’abord cru : arrivés au Brizon, ils y ont trouvé une cascade monumentale dans le P4 d’entrée, et ont été instantanément douchés. Le boyau d’accès aux grands puits étant très arrosé, ils ont renoncé là … à -10 m sous terre, un record ! A noter que personne n’a pensé à aller vérifier si la perte s’était véritablement transformée en un enfer aquatique digne des chutes Victoria et du Niagara, réunies en un vortex d’eau glacée dans lequel aucun spéléo n’aurait pu tenir plus de quelques minutes sans ressortir ”aussi déchiré que s’il avait fait un -500” (je vous laisse deviner qui est l’auteur de cette nouvelle muckenade !!!), ou si nos vaillants compères n’ont pas tout simplement reculé devant un mince filet d’eau qui risquait d’humidifier légèrement leur belles combinaisons reluisantes !!! Rentrés bredouilles vers midi, et plutôt que de déglinguer le stock de binouze comme ce fut le cas à la Favière, ils ont opté pour l’équipement des Ordons en fin d’après-midi, en laissant équipé pour permettre une deuxième visite le lendemain.

Saboteur Fédéral

La soirée se prolonge tard dans la nuit, avec quelques polémiques sur le tonchage de cordes (« Qui est responsable ? » Réponse en chœur : « c’est Brice !!! »), un debriefing des bourdes de la journée (Chad pas longé au bord d’un P18 « masqué » par les fameuses chutes du Niagara décrites plus haut, Ludo qui dévisse une plaquette alors qu’il est en tension dessus, …), l’occasion pour moi de placer que j’équipe « excellemment bien » les vires (second degré, les mecs !), et on termine par trois questionnaires concoctés par le cadre en chef : équipement, karsto, encadrement, biospéléologie, fédération, … tout est passé en revue et on s’est bien marré : L’EFS c’est quoi ? L’Etablissement Français du Sang ; Le nom de notre présidente ? Censuré ; Les grades fédéraux ? Initateur, Moniteur et Saboteur fédéral, etc…

A pieds jusqu’aux Ordons

Le lendemain, Lolo et Eric tentent en vain de réparer l’éclairage du minibus, puis on part à pied en direction des Ordons. Seuls Chad et Florian partent à Ouzène avec Eric pour faire un peu d’équipement (plus qu’hier, en tout cas). La vire d’entrée étant un peu olé-olé (trop lâche pour une vire, trop tendue pour mettre le descendeur, …) on finit par placer une simple dev à la place du mono-point au rôle indéfinissable. Après, c’est nickel, et les compères se sont même fait plaisir en équipant la tête de puits avec de la dyneema. Pris de vertiges, Lolo remonte, tandis que je tente désespérément de prendre la cavité en photo, placé juste sous la voûte… Mais mon flash n’a décidément pas assez de patate pour de tels volumes. On repère quelques soutirages intriguants (il n’y a pas de raison que les Ordons restent un -40 toute leur vie, alors que les gouffres alentours dépassent les -100 …), et la dernière portion de la galerie, trapézoïdale, ressemble furieusement aux carrières de première masse de gypse, comme à Gagny (sans les étais en bois tout bizarres, bien sûr !). Maria-Luiza se charge du déséquipement, et on rentre tranquillement au gîte, en donnant au passage quelques touffes d’herbes à deux chevaux faméliques et couverts de boue, abandonnés à leur triste sort dans un enclos boueux. Repas rapide, questionnaire de satisfaction pour l’EFS, et on termine de nettoyer le matos et le gîte pour que nos potes puissent quitter le Doubs vers 16h30, de façon à arriver avant la nuit à Montgeron (rapport aux phares qui marchent plus sur le minibus, vous suivez ?). Mission accomplie, ils arriveront à la nuit tombante, tandis que Florian, Maria-Luiza et moi nous rendions à Mouthier-Hautepierre pour démarrer deux journées de désob aux Rappants !

Participants : Eric, Lolo (SCCI), Guillaume (SCCM), Brice, Florian, Chad, Maria-Luiza, Linda (SCL), Ludo (indépendant)
TPST : de 8 heures à 30 minutes
Chauves-souris : crottes et petit rhinolophe à Vauvougier
Fiche d’équipement : Vauvougier : C60 + C20 (pendule + galerie remontante)

Désob aux Rappants

29-30 avril et 1er mai 2013 à Mouthier Haute-Pierre

On a creusé une tranchée dans le bouchon de glaise qui obstrue l’extrémité aval du “collecteur”. En surface, une fine couche de calcite recouvrait une dizaine de centimètres d’argile, le tout sur une épaisse couche de glaise melée de graviers fins et de bancs de calcite morcelée. On a creusé dans la glaise avec un pic de géologue, puis on dégageait les déblais en les chargeant dans les bacs avec une pelle US. Pour les gros blocs de calcite, le pic et le pied de biche ont permis de les desceller en faisant levier. On a pu dégager facilement tous les blocs de calcite sauf un qui est vraiment mastoc et qu’on n’a pas pu casser non plus. (photo 1)

Au niveau de ce gros bloc, la tranchée tourne à gauche pour la remettre dans l’axe supposé du “collecteur”, et passe sous la coulée de calcite récente, trop épaisse pour qu’on puisse la dégommer facilement. Au bout de la tranchée, on a atteint la masse calcaire, et un peu en dessous, un tout petit vide coincé entre la coulée de calcite et la voûte qui semble s’abaisser fortement (photo 2).

Néanmoins, l’horizon est bouché à 20 cm dans ce petit vide, et on ne sent aucun courant d’air. La voûte est saine, pas de fissure ni de bloc en équilibre précaire. On est donc pas à priori dans une trémie. (photo 3)

Lors de la prochaine séance, il faudra (1) décaisser sérieusement le fond de la tranchée, de façon à suivre cette voûte qu’on voit s’enfoncer; il faudra peut être traverser d’autres coulées de calcite, à voir; (2) dégager le gros bloc pour éviter qu’il ne nous tombe dessus quand on aura bien décaissé ! et (3) éventuellement consolider les parois de la tranchée, dont l’argile a tendance à glisser au fond.

Pour info, on a laissé nos deux bacs au fond de la chatière, mais on a récupéré tous les autres outils.

Participants : Florian, Brice, Mona-Luiza
TPST : 6 et 7 heures
Gite : La Vigneronne à Mouthier Haute-Pierre