Puiselet de l’Ascension 2020

23-24 mai 2020 au Puiselet

Enfin ! Après avoir annulé de nombreuses sorties à cause de l’épidémie de Covid-19, nous revoilà autorisés, dans certaines conditions, à pratiquer la spéléo. Direction donc le Puiselet, où nous avons décidé de faire un petit entraînement pour se décrasser après 2 mois confinés.

Accompagné de Julie, qui ne pourra pas faire de spéléo faute d’être assurée, mais qui souhaitait profiter du lieu, nous rejoignons Éric à Montgeron pour partir en voiture le samedi matin. Julien, lui, part de son côté de Paris. Nous nous retrouvons sur place un peu après 10 heures du matin ; il a plu dans la matinée, mais la pluie s’est arrêtée, et nous profiterons d’un beau temps tout le weekend ! Nous faisons un premier aller/retour pour monter nos nombreux sacs, puis Julien et moi décidons d’attaquer l’équipement de la paroi principale : pas de temps à perdre !

Julien est à l’équipement, et je le seconde pour d’éventuelles corrections (que je n’aurai pas à faire). J’en profite pour nettoyer la paroi et quelques spits encrassés, sans grand succès. Pendant ce temps, Éric et Julie préparent le campement et le déjeuner.

Après une petite pause repas, Julien et moi repartons, direction cette fois-ci la faille sur la droite, que je vais équiper. Ou plutôt, tenter, car la vire supérieure n’est plus équipable (un spit est encrassé et le suivant a un amarrage coincé dedans et tourne dans le vide), et l’inférieure n’a jamais été terminée. Après m’être battu un moment, je décide donc de simplement faire une tête de puits pour descendre ; nous n’irons pas plus loin sur cette voie. Il faudra remettre la vire en service la prochaine fois !

Nous somme en milieu d’après-midi, et Julien souhaite attaquer les deux montées-descentes. Nous y allons donc ; il équipe celle de gauche, moi celle de droite. Nous faisons quelques montées-descentes dessus, quand passent quelques collègues spéléo du 91 qui font une ballade dans le coin ! Nous discutons un peu, pendus aux cordes, puis ils partent vers la campement où ils discuteront également avec Éric.

Éric vient nous voir et commence à discuter technique avec Julien. De mon côté, un peu fatigué, je rejoins Julie au campement. L’après-midi se termine, ce qui signifie que l’apéro et le barbecue vont bientôt commencer !

Une fois tous réunis au campement, nous lançons le feu (il nous faudra 2 tentatives, le bois humide n’ayant pas pris la première fois), et dînons saucisses et légumes cuits au feu.

C’est autour de minuit que Julien nous quitte, des obligations l’empêchant de passer la nuit et le lendemain avec nous ; mais avant de partir, il remet son baudrier, et déséquipe la voie principale à la frontale, histoire de bien terminer la journée ! Après son départ, nous restons encore un peu autour du feu, puis allons nous coucher, l’heure avancée nous ayant dissuadé d’aller visiter la carrière, comme nous le faisons habituellement.

Le lendemain, nous nous retrouvons après une grasse matinée, vers 10h30, au campement. Le temps de se réveiller, de prendre le petit-déj, etc. … il est déjà l’heure du déjeuner ! Un visiteur inattendu va venir pour essayer de manger un morceau avec nous : un bouc ! Des promeneurs passant un peu plus tard (ils seront nombreux durant tout le weekend) nous diront qu’il traîne souvent un peu plus loin. Une fois les tentes rangées, Éric part déséquiper les 2 montées-descente, puis je pars déséquiper la faille. Nous faisons ensuite une petite marche d’inspection en haut de la falaise, pour repérer les nombreux départs de voies déjà posés ou potentiels, et mesurer le travail de nettoyage ; la nature pousse vite !

Il est 17h passées quand nous avons fini de tout remballer, et reprenons la voiture direction Montgeron. Ce weekend a fait du bien à tout le monde, même s’il a été (comme souvent) un peu court ! Une excuse pour revenir rapidement …

CR rédigé par Sven

Participant-e-s :
CSM : Éric, Julien, Sven
Invitée : Julie
Animaux : un bouc, pas mal d’insectes, quelques tiques (grr), écureuils, oiseaux …

Voies équipées :
Voie principale, montées-descentes, faille (début)

TPST : nul (pas de visite de la carrière)

Assemblée Générale 2020

7-8 mars 2020 à Caumont (Normandie)

Pour notre Assemblée Générale 2020, nous avons décidé d’aller visiter les carrières de Caumont, proches de Paris et que la plupart d’entre nous ne connaissions pas encore.

Rendez-vous est pris samedi matin à la Cité Universitaire, pour faire la route ensemble vers la Normandie. Nous serons peu nombreux, une seule voiture fait le trajet : Julien, Guillaume, David et moi. Bertrand est arrivé la veille à Rouen, il nous rejoindra sur place. La route se passe sans encombres, malgré quelques détours qui nous font visiter la banlieue sud parisienne …

Nous arrivons au gîte un peu avant midi ; celui-ci est dans une ancienne bâtisse, il est assez sympa et accueillant, tout comme sa propriétaire. Nous y aurons largement la place de dormir, et d’y faire l’assemblée dans la pièce principale dotée d’une grande table (et d’un grand canapé !). Après avoir pris possession des lieux, nous allons nous chercher des pizzas à emporter, puis allons faire les courses pour le dîner et le lendemain.

Enfin, nous arrivons à l’entrée de la carrière des Maquisards en milieu d’après-midi. Les spéléos locaux ont été prévenus et nous ont donné quelques indications, aucun problème pour accéder à l’intérieur. La première partie que nous visitons est celle rachetée par la FFS ; les cavages y sont très larges (et assez photogéniques), et la carrière coupe quelques vides karstiques. Nous passons ensuite via l’extérieur, puis par une chatière, dans la deuxième partie de la carrière ; celle-ci est très étendue, et également assez connue : on y trouve les vestiges d’une usine allemande datant de la deuxième guerre mondiale, cathédrale de béton brut en bon état de conservation (si on excepte les parties où le plafond s’est effondré). On y trouve également une rivière souterraine qui traverse la carrière ; nous allons explorer l’amont, puis Bertrand passera par quelques tronçons, entre deux tranchées exploitées (les autres préférant faire le tour par les galeries !). Nous nous baladons plusieurs heures dans cette partie, avant d’atteindre le point de passage vers la carrière dite “des Grandes Carrières”. Son nom n’est pas usurpé : les volumes et les cavages y sont immenses ! Et encore, la nuit étant tombée dehors, les cavages monumentaux ne ressortent pas dans toute leur splendeur. Nous visitons une partie de cette carrière, mais l’heure avance … l’assemblée est censée avoir déjà commencé ! Nous tentons une sortie par un des cavages, sans succès, et revenons donc sur nos pas pour sortir de la carrière. Le temps de se changer, de vider l’eau des bottes, et de refaire la route jusqu’au gîte, nous arrivons vers 23h (oups !). David se met en cuisine pendant que le bureau débute l’assemblée ; nous mangeons, puis continuons à discuter jusqu’à 2h30 du matin, ou tout le monde décide d’aller dormir un peu et de continuer le lendemain.

Après une courte nuit, nous reprenons l’AG vers 10h30, pour 2 heures supplémentaires. Bertrand nous quitte, nous restons donc à 4 pour déjeuner. Puis vient déjà l’heure de rentrer, pour ne pas tomber dans les bouchons de la fin d’après-midi ; la route du retour se passe bien, nous arrivons à Cité U vers 17h et rentrons chacun chez nous, après cet excellent weekend … et avec du pain sur la planche pour la suite !

CR rédigé par Sven

Participants :
Bertrand, David, Guillaume, Julien, Sven

Gouffres équipés
Aucun

TPST : environ 7 heures

Savonnière 2019

13-15 septembre 2019 à Savonnières-en-Perthois

Pour cause de grosse grève des transports en ce jour de départ en weekend spéléo (un vendredi 13 !), Julien a eu la gentillesse de faire le taxi pour moi, puis David, avant de se rendre à Montgeron. Résultat : le temps des détours et de passer faire quelques courses, nous arrivons avec -beaucoup- de retard chez Éric. De son côté, il a assuré, comme à chaque fois : courses faites et repas du soir déjà préparés pour le weekend. On casse la croûte, puis vient le temps de préparer les kits de matériel : on décide de prendre ce qu’il faut pour équiper l’avenir et la sonnette (par les deux entrées) simultanément ; on déséquipera éventuellement si le temps nous permet de faire un autre trou.

Après avoir envisagé dans un premier de ne partir qu’avec une seule voiture, nous nous rendons à l’évidence : 4 humains, leurs affaires personnelles (de camping et de spéléo), la bouffe pour 8, et les kits de progression, c’est trop. On part donc en deux convois : Éric et David d’un côté, Julien et moi de l’autre. La route se passe sans encombres et nous arrivons à la tombée du jour à Savonnières. Le plan initial était de se garer dans le village et de rentrer à pied par l’entrée de Champ le Vin ; beaucoup de marche, et beaucoup de matos à porter … on décide d’aller voir si l’entrée de la Gare est ouverte. Et surprise : une nouvelle champignonnière s’est installée dans la carrière, et les exploitants ont totalement dégagé l’entrée et retapé les premières galeries ! On a ainsi pu entrer, vers 20 heures, en voiture dans la carrière, quasiment jusqu’à l’avenir, ce qui a beaucoup facilité la logistique ! On passe devant les nouvelles installations, qui nous intriguent … on ira y jeter un œil dans le weekend.

Nos initiés s’étant retrouvés à Paris en fin d’après-midi et ayant fait la route de leur côté, nous sortons à 23h pour les accueillir. Le rendez-vous se fait à l’heure dite (remarquable), et nous les conduisons à travers la carrière, puis jusqu’au squat où ils sont accueillis par un bon repas, à boire, et surtout une chaude ambiance ! Après s’être tous installés et rassasiés, nous partons pour un petit tour de la carrière, où nous allons voir du côté de la sonnette … puis rentré et dodo, il se fait déjà tard (2-3h), et demain y a spéléo ! On se répartit entre le squat et les autres “salles” autour, suivant qui veut éviter les ronfleurs, être tranquille, rester au chaud …

Le lendemain, tout le monde se lève vers 9-10h, petit déjeuner, on se réchauffe un peu … puis il est temps de se préparer. On inaugure les 4 nouveaux baudriers du club, on équipe les initiés, on les briefe, on mange un morceau, et on attaque ! Nous nous séparons en deux groupes qui équiperont un trou chacun, puis irons faire l’autre trou en déséquipant. On se répartir donc comme suit (dans l’ordreà : d’un côté, Éric (équipier), Aurélie, Brice puis David ; de l’autre, moi-même (équipier), Jasmin, Joseph puis Julien. De notre côté, nous partons donc vers la sonnette. Une fois arrivés, j’équipe le grand P30 ; on pourra éventuellement remonter par là. Puis nous commençons la descente par l’autre côté. Je prends mon temps pour optimiser le parcours et la corde consommée, car je ne suis pas encore très habitué à l’exercice, et car la dernière fois que j’ai équipé cette voie (en binôme avec Guillaume à l’époque), nous étions très juste en longueur sur la 1ère corde ! Je vais finalement rejoindre le bas du P30 sans difficultés majeures ; la suite de l’équipement se passera sans souci non plus, mais la progression est lente. Nous touchons le fond, faisons une petite pause, puis entamons la remontée. Une fois à la bifurcation, je décide de remonter par le P20, car j’aime bien le progression sur la paroi juste avant ; en revanche, les 3 autres se payent le P30 (courageux !). J’arrive donc en haut par l’autre côté, le premier, et les accueille un par un en haut. Une fois tous remontés, nous nous mettons en route pour rentrer au squat ; on croise David et Brice sur la route, qui venaient voir où nous en étions. Et en effet … si de leur côté l’aller-retour a pris 5h et quelques, nous avons de notre côté dépassé les 7h !

Une fois tous réunis au squat, on débriefe et recueille les impressions de nos initiés qui ont fait leur premier trou sous terre, autour d’un bon repas arrosé (avec modération évidemment). Puis nous nous mettons en route pour le “traditionnel” tour de carrière du samedi soir. Notre balade nous fera voir toutes les curiosités du sud de la carrière …

Retour au squat vers 1h30 après avoir rejoint l’entrée de la Gare et une balade déjà conséquente. On explorera le nord de la carrière la prochaine fois !

Le lendemain, après un réveil … pas facile pour tout le monde, vers 9h, nous petit-déjeunons … trainons un peu … puis vient l’heure de déjeuner. On décide de manger, puis d’attaquer l’autre trou. On n’en fera pas de 3ème cette fois-ci. Mon équipe et moi allons donc faire l’avenir, déjà installé. La progression se fait tranquillement, aucune difficulté majeure. Le trou est remarquablement sec (la sonnette également), on ne se mouille donc presque pas. On fait l’aller-retour en 3-4h, avec Julien au déséquipement. Nous rentrons au squat … les premiers. Les autres arriveront presque 2 heures plus tard, pour deux raisons :

  • une autre équipe, de l’USAN, et venu faire la sonnette dans la journée, ça a donc un peu bouchonné à l’entrée
  • ils ont eu une hypothermie, à cause de la progression lente et du matériel perso mal réglé ; heureusement, rien de trop grave

Il est donc presque 18h quand tout le monde est réuni au squat, et que le rangement commence. Nous sommes relativement efficaces, et comme les voitures ne sont pas très loin, on remballe assez vite. Sur le chemin de la sortie, nous croisons le champignonniste, qui venait vérifier son exploitation (apparemment, il y a des embrouilles avec les concurrents du coin !). On discute un peu, montrons patte blanche, puis repartons. Nous nous retrouvons dehors à 20h ; le fils du champignonniste s’y trouve aussi ! On rediscute un peu, puis vient le temps de se dire au revoir ; difficile de rester en convoi sur la route, et la destination finale des trois voitures n’est pas la même. Tout le monde semble très content de son weekend, et c’est tant mieux ! Julien finit par me déposer au RER (je n’aurai pas pu rentrer chez moi sinon avec l’heure tardive), puis rejoint David et Eric à Montgeron, pour récupérer David et rentrer à la maison. Nous espérons que nos 4 initiés ont bien accrochés et reviendront ; rendez-vous est pris pour les JNSC, dans 15 jours !

CR rédigé par Sven

Participants :
Club : David, Éric, Julien, Sven
Initié-e-s : Aurélie, Brice, Jasmin, Joseph

Gouffres équipés
La sonnette (1 et 2)
L’avenir

TPST : Le weekend (48h)
TP en gouffre : environ 10h pour les 2 équipes